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Monday 1 November 2010

Liberté de la presse en Turquie : viré pour avoir critiquer le gouvernement


Le chroniqueur en chef du quotidien Hürriyet a (été) démissionné samedi de son poste au journal, suite à une critique acerbe publié contre le gouvernement, dans une de ses dernière chronique.
“Deux mots que j’ai changé à la fin de mon article du28 octobre, sans imaginer qu’ils pourraient créer une telle violence à mon encontre… J’ai simplement dit la vérité telle qu’elle est. Mais il y en a qui ne veulent pas comprendre” explique Eksi, la victime.
Dans sa colonne, qui est également le Président du Conseil de la Presse, écrivait sur un projet de loi qui éliminerait l’autorité des conseils de protection pour les “ites protégés.” L’article traite par exemple de la production d’énergie hydroélectrique sur plusieurs rivières de Turquie. Eksi y critique le gouvernement qui veut pouvoir saccager l’environnement en ayant le mains libres.
Le chroniqueur terminait ainsi son article par : «Vous voyez les« mérites »de cette mentalité qui vend même sa propre mère.”
A peine paru, des dizaines de militants islamistes de l’AKP sont allés manifestés devant le bâtiment du hournal Hurryiet à Istanbul. Le député de l’AKP, Hüseyin Çelik a lui aussi condamné le chroniqueur : “nous condamnons les paroles inquiétantes et criminelles d’Eksi”.
Le ministre de l’Energie, Taner Yildiz a pour sa part réclamer la démission du journaliste. Il a même affirmé vouloir intenté un procès contre le journaliste. Veysel Eroglu, ministre de l’Environnement, a également demandé à es avocats de prendre toutes les mesures nécessaires pour faire cesser la calomnie.
Après un projet de loi pour interdire les BlackBerry, après avoir proposer de censurer Facebook, voilà la Turquie qui entre dans une nouvelle ère ; celle de la censure des journalistes qui déranges…

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