El Watan, 8 septembre 2011
L’ex-ambassadeur américain, David Pearce, commentant dans un câble diplomatique le processus électoral accompagnant l’élection présidentielle de 2009, a estimé que tout a été fait pour favoriser Abdelaziz Bouteflika.
«Même si ce processus semble en apparence avoir mis des freins et créer des contrepoids pour garantir une élection juste et transparente, il se trouve que dans la réalité ce processus sera mis sous le contrôle étroit de deux institutions gouvernementales très acquises à Bouteflika, à savoir le ministère de l’Intérieur et le Conseil constitutionnel», note le diplomate dans ce câble daté de la même année.
Et de souligner aussi : «Le ministère de l’Intérieur, dirigé par un proche et allié de Bouteflika, en l’occurrence Yazid Zerhouni, est en mesure de choisir les personnes de confiance pour superviser le processus électoral à tous les niveaux administratifs, de la NEC jusqu’aux bureaux de vote. Il a également un contrôle sur la garde et le transfert des équipements liés à l’opération électorale et la gestion des registres des électeurs.»
Et de souligner aussi : «Le ministère de l’Intérieur, dirigé par un proche et allié de Bouteflika, en l’occurrence Yazid Zerhouni, est en mesure de choisir les personnes de confiance pour superviser le processus électoral à tous les niveaux administratifs, de la NEC jusqu’aux bureaux de vote. Il a également un contrôle sur la garde et le transfert des équipements liés à l’opération électorale et la gestion des registres des électeurs.»
Le même câble note en outre qu’au niveau du Conseil constitutionnel, «instance qui a rapidement et discrètement avalisé la révision de la Constitution qui a permis à Bouteflika de briguer un troisième mandat», a toute latitude, selon le câble de l’ambassadeur américain, de déterminer qui sera mis comme gagnant sur les bulletins et aura le dernier mot en déclarant le résultat officiel des élections.
Le diplomate note aussi que «le résultat est qu’il s’agit d’un système qui favorise fortement Bouteflika, sans tenir compte des médias et des ressources financières formidables dépensées depuis le début de sa campagne». Le diplomate conclut son câble en disant : «Nous nous attendons à ce que le nombre de candidats soit limité à cinq ou six concurrents après la décision du Conseil constitutionnel. Et la grande question sera de savoir que fera le gouvernement pour convaincre les Algériens d’aller voter le 9 avril.»
Nora Boudedja
Le diplomate note aussi que «le résultat est qu’il s’agit d’un système qui favorise fortement Bouteflika, sans tenir compte des médias et des ressources financières formidables dépensées depuis le début de sa campagne». Le diplomate conclut son câble en disant : «Nous nous attendons à ce que le nombre de candidats soit limité à cinq ou six concurrents après la décision du Conseil constitutionnel. Et la grande question sera de savoir que fera le gouvernement pour convaincre les Algériens d’aller voter le 9 avril.»
Nora Boudedja
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