Une menace qui nécessite "des mesures exceptionnelles" selon un responsable de la lutte anti-terroriste
Près de 100 djihadistes qui se sont battus aux côtés des rebelles en Syrie et en Irak sont rentrés en France, une situation qui exige des ressources et des mesures de sécurité exceptionnelles afin d'empêcher d'éventuelles attaques, selon les déclarations de l'avocat français Sebastien Pietrasanta, rapporteur du projet de loi sur le renforcement de la lutte contre le terrorisme, faites à l'agence Reuters.
Des milliers de volontaires occidentaux ont rejoint les rangs des djihadistes en Syrie et en Irak, notamment ceux de l'Etat islamique. Cet exode a suscité en Europe et aux Etats-Unis de nombreuses craintes, les autorités estimant que le retour de ces combattants représente une menace sécuritaire.
"Parmi les 1000 volontaires partis de France, principal contingent de combattants occidentaux partis rejoindre le djihad islamique, une centaine est rentrée et se trouve actuellement sur le territoire français", a précisé l'avocat socialiste, M. Pietransata.
"Certains sont en prison, d'autres font l'objet d'une surveillance policière", a-t-il poursuivi. "Nous disposons d'informations selon lesquelles les djihadistes revenus de Syrie pourraient potentiellement mener des attaques".
M. Pietrasanta est le principal porte-parole du projet de loi anti-terroriste qui sera débattu au Parlement lundi. Le texte prévoit notamment une surveillance renforcée de potentiels volontaires dhjihadistes et une limitation de la liberté de mouvement de ceux rentrés de Syrie et d'Irak sur le territoire français.
"Il faut 20 agents pour surveiller une personne, imaginez le défi que cela représente pour nos services de sécurité", a-t-il expliqué.
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