Cinq gardes communaux et quatre militaires tués en Algérie

Ces gardes communaux, un corps de supplétifs, auraient sauté sur une bombe artisanale.

Cinq gardes communaux et quatre militaires ont été tués jeudi dans deux attaques distinctes dans l'ouest de l'Algérie, rapporte le quotidien arabophone "El Khabar" vendredi.

Selon des sources sécuritaires citées par le journal, cinq gardes communaux sont morts et quatre autres ont été blessés dans un attentat jeudi matin dans la commune de Oued Djemaa, à l'extrême sud-est de la ville d'Aïn Defla (près de 150km au sud-ouest d'Alger).

Ces gardes communaux, un corps de supplétifs, auraient sauté sur une bombe artisanale posée près d'une école désertée alors qu'ils se rendaient au travail en voiture.

Quant aux quatre militaires, dont un officier, ils ont trouvé la mort à l'extrême ouest de la wilaya (département) de Tipaza (90km à l'ouest d'Alger), rapporte "El Khabar".

Selon le journal, une bombe artisanale a explosé au passage de ces militaires qui participaient à un ratissage dans les maquis surplombant la commune de Damous à l'extrême ouest de la wilaya.

Ces informations n'ont pas été confirmées de source officielle. Après une relative accalmie, le mois d'avril a été particulièrement meurtrier. Au moins 21 gendarmes et soldats ont été tués, selon des informations de presse, dans des attaques attribuées à Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI, ex-GSPC, Groupe salafiste pour la prédication et le combat qui a fait allégeance à Al-Qaïda en 2006).