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Sunday 10 June 2012

L’Algérie examinée par le Conseil des Droits de l’Homme


L’Algérie a été examinée aujourd’hui dans le cadre de l’Examen Périodique Universel, devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU. A la tête d’une délégation des plus importantes de cette session, M. Mourad MEDELCI est venu présenter, en français, un rapport national qui met notamment en avant l’avancée du pays en matière des droits des femmes, une gestion « responsable » de la « tragédie nationale », un processus de réformes politiques et institutionnel qui a élargi les espaces de libertés et des efforts importants dans les domaines de l’éducation et de la santé.
Nombre de pays et de représentants d’ONG étaient absents de la salle à l’ouverture des débats, contrairement à la présenceimportante des délégations étrangères au plus haut niveau présentes lors de l’examen de la Tunisie et du Maroc la semaine précédente.
Dans le cadre de cette procédure, Alkarama a présenté un rapport dans lequel elle relève la persistance de nombreuses violations de droits de l’homme qui continuent d’être commises par les services de sécurité algériens en dépit de la levée de l’état d’urgence dont les principales dispositions liberticides ont été intégrés dans le droit commun.
Dans son rapport, Alkarama a également mis en relief la question de la persistance des détentions au secret dans les centres du DRS et le refus des autorités algériennes à faire la lumière sur les innombrables crimes commis par l’Armée et la Police en particulier les enlèvements et les exécutions sommaires.
Les questions soulevées par notre organisation ont été largement reprises dans le résumé établi par le Haut Commissariat des droits de l’homme, conformément à la résolution 16/21 du Conseil des droits de l’homme.
Plusieurs représentants de délégations ont pris la parole pour recommander à l’Algérie de garantir aux citoyens la liberté d’expression, de manifestation pacifique et d’association, de faire toute la lumière sur les nombreux cas de disparitions forcées non élucidés, de ne pas laisser impunis ces crimes pour garantir leur non répétition et de respecter le droit à la vérité et à la justice aux familles de disparus.

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