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Tuesday 18 February 2014

Algérie : Bouteflika dénonce des tentatives de destabiliser la présidence et l’armée

Dans un message lu en son nom et cité par l’agence de presse officielle APS, le président algérien Abdelaziz Bouteflika a dénoncé mardi des tentative de déstabilisation de la présidence.

Abdelaziz Bouteflika a dénoncé dans un communiqué des tentatives de déstabilisation de la présidence - AFP/Farouk Batiche
Abdelaziz Bouteflika a dénoncé dans un communiqué des tentatives de déstabilisation de la présidence - AFP/Farouk Batiche

Le chef d’Etat algérien Abdelaziz Bouteflika a dénoncé mardi des tentatives de déstabilisation visant la présidence, l’armée et les services de renseignement, qui font croire que l’institution militaire est en proie à des luttes intestines. Cette déclaration intervient alors que l’armée, qui joue un rôle majeur en Algérie, se déchire par médias interposés sur un soutien à un quatrième mandat de M. Bouteflika.

« Les conflits fictifs (...) entre les structures de l’Armée nationale populaire (ANP) relèvent d’un processus de déstabilisation bien élaboré par tous ceux que le poids de l’Algérie et son rôle dans la région dérangent », a affirmé Abdelaziz Bouteflika, cité par l’agence de presse APS.

Pour le chef de l’Etat, « ce processus peut, malheureusement, être favorisé par le comportement irresponsable des uns et le manque de maturité des autres, sous l’influence des différents volets de la guerre médiatique menée présentement contre l’Algérie, la présidence de la République, l’ANP et le Département du renseignement de la sécurité » (DRS, qui dépend de l’armée).

Candidat de son parti ?

Abdelaziz Bouteflika, 76 ans, n’a pas toujours pas annoncé s’il se présentait à la présidentielle du 17 avril, mais le patron du Front de libération nationale (FLN, majoritaire à l’Assemblée), Amar Saïdani, répète que le président est le candidat de son parti. Saïdani a, en outre, accusé le patron du renseignement militaire, le tout puissant général Mohamed Médiene, dit Toufik, de vouloir empêcher Abdelaziz Bouteflika de briguer un quatrième quinquennat. Mais Bouteflika est monté au créneau mardi pour défendre le DRS, battant en brèche la thèse selon laquelle un conflit oppose le général Toufik et le chef d’Etat major de l’armée, le général Ahmed Gaid Salah, autour de son maintien au pouvoir.

« Le DRS, en tant que partie intégrante de l’Armée nationale populaire, doit continuer à exécuter ses missions et attributions », a-t-il indiqué à l’occasion de la commémoration de la journée nationale du chahid (martyr). « Nul n’est en droit, quelles que soient ses responsabilités, de se placer au dessus des dispositions de la Constitution et des lois de la République », a ajouté le président Bouteflika, avant d'ajouter : « Nul n’est en droit de régler ses comptes personnels avec les autres au détriment des intérêts suprêmes de la nation tant à l’intérieur qu’à l’extérieur », a-t-il ajouté. « L’heure n’est plus à l’insulte et aux invectives », selon le président.

« Ces quelques rappels ont pour objectif de réaffirmer clairement que, contrairement aux allégations et aux spéculations rapportées par voie de presse au préjudice de la stabilité de l’Etat et de l’Armée nationale populaire, le DRS reste pleinement mobilisé pour la bonne exécution des missions qui lui incombent, à l’instar des autres composantes de l’ANP », a-t-il encore dit.

Source AFP

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