À l’issue de ladite assemblée, les huit comités ont rendu public une déclaration qu’ils devaient remettre, hier matin, au wali de Tizi Ouzou et à travers laquelle ils dénoncent énergiquement ce qu’ils qualifient “d’internement arbitraire de leurs enfants lors des manifestations du 7 janvier dernier”. Avant cette initiative commune, plusieurs quartiers dont sont originaires certains de ces jeunes arrêtés ont eu déjà à exprimer leur indignation à travers des actions de rue dont celles organisées par les habitants du quartier les Kadi et quelques villages d’Ihesnaouen qui ont procédé à la fermeture de routes pour exiger la libération des leurs.
À travers leur document rendu public, hier, les comités de quartiers de Tizi Ouzou, qui viennent, à l’occasion de leur réunion, de mettre sur pied un bureau provisoire de la coordination des comités de quartiers et villages de la commune de Tizi Ouzou, ont tenu à dénoncer le climat d’insécurité qui règne et qui ne cesse de prendre de l’ampleur de jour en jour sur fond de passivité totale de l’autorité concernée et aussi, est-il écrit dans leur déclaration, “l’usage d’armes à feu et d’armes blanches par des individus au vu et au su des services de l’ordre”, et ce, au même titre que les tentatives de corruption de jeunes de la ville par “certains énergumènes” à des desseins inavoués.
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