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Wednesday, 22 May 2013

La France classe la branche armée du Hezbollah parmi les groupes terroristes

AMMAN (JORDANIE), 22 MAI 2013. La France va proposer que la branche militaire du Hezbollah soit inscrite sur la liste des groupes terroristes de l'Union européenne en raison de son soutien au régime de Damas, a déclaré mercredi le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius.

AMMAN (JORDANIE), 22 MAI 2013. La France va proposer que la branche militaire du Hezbollah soit inscrite sur la liste des groupes terroristes de l'Union européenne en raison de son soutien au régime de Damas, a déclaré mercredi le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius. | AFP/Khalil Mazraawi


La  souhaite que la branche militaire du Hezbollah, un mouvement chiite libanais, soit inscrite sur la liste des groupes terroristes de l'Union européenne en raison de son soutien au régime de Damas. C'est ce qu'a annoncé mercredi soir le ministre français des Affaires étrangères  d'Amman (Jordanie), en marge d'une conférence des Amis du peuple syrien pour préparer une conférence de paix voulue par Washington et Moscou

Jusqu'à présent, la  étaient réticente à prendre des mesures contre le Hezbollah, jugeant en particulier qu'une telle décision pourrait déstabiliser le Liban où ce mouvement joue un rôle politique clé, et de crainte de représailles à l'encontre de la Finul, la force des Nations unies au sud Liban, au sein de laquelle les militaires français, au nombre de 900, forment un des premiers contingents.

Mais «compte tenu des décisions qu'a prises le Hezbollah et le fait qu'il a combattu très durement la population syrienne, je confirme que la France proposera d'inscrire la branche militaire du Hezbollah sur la liste des organisations terroristes» de l'UE, a déclaré Laurent Fabius à des journalistes. «Vous avez vu que le Hezbollah non seulement s'est engagé pleinement en Syrie mais qu'il a aussi revendiqué son engagement», a encore noté le ministre. Ce mercredi encore le Hezbollah libanais, épaulant l'armée de Bachar al-Assad, a lancé un assaut contre un village au nord de la ville de Qousseir encore aux mains des rebelles, selon des militants de l'opposition.

Le gouvernement libanais informé

«Comme il y a en plus d'autres éléments qui concernent ce qui c'est passé en Bulgarie et dans d'autres endroits, nous considérons que c'est un point qui devrait faire l'accord de l'ensemble des européens», a poursuivi Laurent Fabius. Il faisait allusion à l'attentat anti-israélien du 18 juillet 2012 à Bourgas, en Bulgarie, qui avait fait sept morts - cinq Israéliens, l'auteur présumé de l'attentat et un Bulgare. A Sofia, le gouvernement de l'époque avait imputé la responsabilité de l'attentat au Hezbollah. 

A la question s'il avait informé le Liban de la position de la France sur ce point, le chef de la diplomatie française a répondu: «C'est un point que le Liban connaît.» Par ailleurs, en visite en Israël, l'ancien président Nicolas Sarkozy a déploré mercredi  «l'impuissance» de l'UE dans le conflit en Syrie, estimant «qu'il ne serait que justice que le Hezbollah soit inscrit sur la liste des organisations terroristes de l'Union européenne».  

Une requête de Londres
 acceptée par Berlin

Le Royaume-Uni a présenté mardi une requête en ce sens à ses partenaires européens et les discussions sur cette question débuteront «début juin», selon des sources diplomatiques. L'inscription du Hezbollah sur la liste européenne des mouvements terroristes nécessite l'unanimité des 27. Actuellement, seuls les Pays-Bas et la Grande-Bretagne, ont mis le Hezbollah sur leur liste nationale des organisations terroristes. Les autorités néerlandaises ont mis au ban l'ensemble des composantes du mouvement chiite, Londres uniquement sa branche militaire. 

Mais mardi le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, a annoncé que l'Allemagne soutenait l'inscription de la branche armée du Hezbollah sur cette liste. Les Etats-Unis et Israël demandent depuis longtemps aux Européens de prendre cette mesure.

LeParisien.fr

Lord Sacks bids farewell to the Board




Chief Rabbi Lord Sacks addressed the Board’s Plenary for the final time in Euston on Sunday, which was a great honour for the Honorary Officers and Deputies. Lord   Sacks was given a standing ovation after his inspiring half hour speech, in which he extolled the virtues of the Board, describing it as having “ represented the Jewish community with force and clarity during my 22 years in office”. 

Lord Sacks outlined the major challenges that he faced when taking over from the erstwhile Chief Rabbi Lord Jakobovits in 1991, which included expanding Jewish day schools, something which he described   as the great “legacy” of this generation; since 1993 the number of  children attending Jewish primary schools in the UK has risen from 25 per cent to 70 per cent. Lord Sacks praised Pikuach, created by the Board, which is our community’s equivalent of Ofsted, and has helped to ensure that all Jewish schools are as rigorously monitored as non-Jewish counterparts.  He also proudly spoke of the “higher profile” that Judaism has in public life today. 

Examples include magnificent public Chanukah lightings, including in Trafalgar Square, and the Board’s Chanukah Reception at Westminster, attended by senior Ministers and Lords, including Chief Rabbi Sacks. He also praised Mitzva Day, founded by the Board’s Senior Vice President Laura Marks, which he said was now being “embraced by all faiths as a great way of bringing people together both within our community and the outside world, as a joyous occasion.” 
That unashamed confidence and pride dovetails with his final legacy: the community’s cultural renaissance; the growth in adult Jewish education and social and cultural events, which shows UK Jewry is thriving and “showing immense creativity”. Jewish Book Week is one example. Institutions like the Jewish Cultural Centre and the soon to open JW3 are two more. 


He emphasised that “UK Jewry needs a strong Board”, thanking present and past leaders and chief executives, including Vivian Wineman, Henry Grunwald, Lord Greville Janner, Dr Lionel Kopelowicz ,Judge Israel Finestein, Jon Benjamin and  Neville Nagler.  Lord Sacks said that among the areas that the Board play a crucial role in was   bringing all sectors of the community together on the many issues of mutual importance, standing up to resurgent anti-Semitism and virulent anti-Israel campaigning (he called  anti-zionism the anti- Semitism of the 21st century) , representing a strong community that is confident in looking outwards and engaging fully in public life, and further improving the educational standards in the Jewish community. 

Hind Bensari brise le tabou du viol en donnant la parole à la société marocaine

Hind Bensari brise le tabou du viol en donnant la parole à la société marocaine
 
Avec son documentaire 475: Trêve de Silence, Hind Bensari apporte un nouvel outil de communication sur la problématique du viol au Maroc.

C’est l’histoire d’Amina Filali, une jeune fille de 16 ans contrainte d'épouser son violeur et qui s’est donné la mort en mars 2012, qui a poussé Hind Bensari à s’intéresser au sujet du viol au Maroc. Emue par cette histoire, la jeune femme installée à Londres a tout de suite cherché à en savoir plus, mais n’était pas très convaincue par l’esprit sensationnaliste des médias : «Je me disais que ce devait être plus complexe que cela. J’ai pensé à écrire un article mais une petite voix me disais qu’il fallait faire du visuel pour toucher un large public». Hind décide donc de se lancer dans le documentaire. Une véritable aventure pour cette autodidacte du reportage.
Hind apprend à distinguer la religion de sa réappropriation
«Je me rendais au travail tous les jours en imaginant à quoi pourrait ressembler mon documentaire. Avec cette peur : je n’ai jamais fait d’études de cinéma, je ne sais même pas ce qu’est une caméra», nous confie Hind. Diplômée de l’Université d’Edimbourg en économie et études du Moyen-Orient, la jeune femme qui a passé un an à l’Université américaine de Beyrouth avant d’étudier l’économie politique internationale à la London school of economics, occupe alors le poste de business développeur chez Lybia Business TV. Un projet ambitieux pour expliquer le business du Moyen Orient, mais qui a sous estimé les effets de la crise Lybienne, nous précise-t-elle. Mais bien que le projet soit passionnant, son esprit est ailleurs et dès juin 2012, elle entame un travail de recherche à tous les niveaux, qui durera deux mois. Elle aborde à cette occasion différents professeurs d’université à Londres pour avoir leur feed-back et s’enrichit à leur contact : « ils m’ont notamment appris à faire la distinction entre la religion, la réappropriation du texte religieux, puis sa réappropriation par les gens, ce qui est très important ».
Dès le mois d’août, dès qu’elle le peut, lors de sa pause déjeuner ou lorsque son patron a le dos tourné, Hind prend son téléphone. «A chaque fois que je lisais un article sur le sujet et qu’une personnalité en parlait, je marquais son nom et allais sur le net chercher tout ce que je pouvais sur elle», nous explique la jeune Londonienne. Elle constitue ainsi deux pages de numéros de téléphone, prend son souffle et lance les appels : «je suis une jeune marocaine de Londres et je voudrais faire un reportage sur le sujet du viol au Maroc, voudriez-vous y participer?».
Mais Hind se trouve rapidement confrontée à la plus grande difficulté, celle d’obtenir un entretien lorsqu’on est une simple inconnue. Les plus méfiants des interlocuteurs sont les associations, nous précise d’ailleurs la réalisatrice en herbe. «Ah mais c’est un sujet très sensible. On ne vous connait pas. Envoyez nous un CV et une déclaration sur l’honneur signée par le Mokaddem pour vérifier que c’est bien vous…», lui rétorquent-tour à tour les associations, sans donner suite. Hind avoue même s’être retrouvée à faire du marketing en leur vendant l’apparition du nom de leur association dans le reportage.
N’étant pas de nature à baisser les bras, Hind persévère, trouve quelques contacts et dépêche une équipe de tournage sur place. Elle rentre au Maroc en septembre pour commencer à filmer mais son équipe la lâche deux jours avant son premier entretien. Un mal pour un bien puisqu’un professeur de montage lui présente Raja Saddiki. Pour la fille de Tayeb Saddiki et Hind, c’est le début d’une belle aventure et d’une grande amitié.
Un Canon EOS 5 D, un trépied, et c’est parti
Hind lance alors le projet avant même de chercher les financements et a besoin d’un délai de trois mois pour payer son équipe. Elle explique la situation à Raja qui lui rétorque : «On va se débrouiller : on prend un Canon EOS 5 D, avec un trépied, on dirait une camera». Elles font alors leurs calculs : salaire de Raja et coût de location du matériel, du son et des autres prestataires… Elles déterminent un budget et se lancent pour deux semaines de tournage. N’ayant pas d’autorisation, elles se font passer pour de jeunes étudiantes en cinéma ou en architecture. «On a pris les plans et filmé les intervenants. Je commençais à avoir une trame et plus ou moins à comprendre comment j’allais pouvoir gérer la question : c’est là que j’ai commencé à écrire le script», se souvient la jeune réalisatrice.
Un budget total de 4802 dollars !
De retour à Londres, Hind télécharge Final cut pro et monte une petite vidéo de 1min 30s avec l’aide d’une amie. Elle y explique le problème du viol au Maroc et sa démarche, puis la poste sur le site de cofinancement en ligne indiegogo.com. «La vidéo commençait par l’article 475 traduit en anglais. J’ai expliqué ensuite que j’étais en phase de questionnement et que je voulais comprendre pourquoi le Maroc est arrivé à privilégier le secours du violeur ou le mariage à l’intégrité d’une jeune fille. J’ai également précisé que je voulais réaliser un documentaire pour poser des questions aux gens et aux experts afin de mieux comprendre ce problème», nous précise hind.
Le 3 novembre, elle dépose son business plan sur le site et fait un appel à contribution de 4802 dollars. «J’ai expliqué au dollar près à quoi le budget allait être affecté puis j’ai demandé à tous mes amis au Liban, au Maroc, à Londres, de diffuser l’information», explique Hind. Alors qu’elle se donne 33 jours pour atteindre son objectif, en 20 jours, tous les fonds sont récoltés.
Parallèlement, Hind créé une page Facebook et communique sur le processus du projet. Pour faire réfléchir les gens sur d’autres sujets, jusqu’au jour où allait être lancé le documentaire, l’équipe fait des vidéos pour construire son audience. Notamment celle de la notion du bonheur selon le sexe au Maroc dans laquelle le Dr. Siham Benchekroun explique cette vision très matérialiste du bonheur de la femme et les conséquences que cela engendre.
Le retour au Maroc pour le final
Complètement investie dans son projet, lorsque Hind réalise qu’il est impossible de tout gérer depuis Londres et qu’elle doit encore filmer, elle prend un congé sans solde de 6 mois, déménage en janvier et laisse un téléphone et un petit compte bancaire au cas où… Elle confie alors le montage du documentaire à Raja et les illustrations, effets de texte, prises d’écran et générique à l’infographiste Abdelhamid Serghini.
Après quelques nouvelles séquences en février puis en mars, c’était dans la boite. La petite équipe passe alors trois longs mois de montage à peaufiner ce qui allait être le documentaire 475: Trêve de Silence. «Nous étions tous les trois à la maison, et nous avons fait avec les moyens du bord, chacun avec son Mac. Le montage a été un long processus, mais au final cela a donné un montage très musical et tout s’est bien passé», conclue Hind, qui ressort avec «une superbe expérience et de belles amitiés».
La version française du documentaire étant déjà en ligne sur youtube, il ne reste plus à Hind qu’à le traduire en arabe pour une diffusion dans les lycées marocains, puis en anglais, comme promis à ses bailleurs, qui ont été nombreux, depuis les Etats-Unis jusqu’au Japon, à soutenir ce projet.



Two States Solution, Do The Palestinians Support a Two States or Not?

As you well know, Secretary of State John Kerry has been working tirelessly to launch a major new peace initiative between Israelis and Palestinians.
The basis of any such effort, of course, has to be a two-state solution -- an independent Palestine existing in peace and security alongside Israel. But is this the policy of the government of Palestine? What about Hamas?
Some members of President Abbas governing buddies within the PLO are openly stating yes but privately they do not believe in a two-state solution and still seek the destruction of Israel by pointing out that the two-state solution is not official government policy. They wrangled about it privately in a parliamentary committee meeting just about every month after they have been under pressure by some leaders of Islamic Golf States to accept that the return to the 1967 borders is not negotiable but a compromise would work instead.
Defense Minister Moshe Ya’alon, Finance Minister Yair Lapid, Justice Minister Tzipi Livni
Defense Minister Moshe Ya’alon, left, Finance Minister Yair Lapid, center, and Justice Minister Tzipi Livni at a cabinet meeting, May 13, 2013. 

Even the Arab League noted “ That there are still substantial divides Between the PLO government and the leaders of Hamas” on many questions especially the issue of lands swap and East Jerusalem .
This confusion should be clarified immediately if they wish the world would consider their position to be genuine as a partners for peace with Israel.
For there to be any hope of progress, the Palestinian government must state unequivocally that support for a two-state solution is a core principle of its foreign policy – and for Hamas to renounce terror and violence.
A simple declarative statement by Mahmoud Abbas and the newly elected leader of Hamas Khaled Mashaal would dispel these doubts immediately. They need to speak out now if they are genuine about the peace process.
Renaud Sarda

«Le pronostic vital de Bouteflika n’a jamais été engagé»

El Watan, 21 mai 2013
Les représentants de l’Etat sortent enfin de leur silence après une profusion d’informations en provenance de France notamment, donnant le président de la République dans un «état grave».
L’emballement médiatique sur la santé de Bouteflika a contraint le gouvernement à sortir de son silence pour rassurer l’opinion publique nationale. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a indiqué hier, dans une déclaration répercutée par l’APS, que «le président de la République, dont le pronostic vital n’a jamais été engagé et qui voit son état de santé s’améliorer de jour en jour, est tenu, sur recommandation de ses médecins, d’observer un strict repos en vue d’un total rétablissement». Il a affirmé que «la maladie du président Bouteflika ne sera bientôt plus qu’un mauvais souvenir».
Visiblement submergé par la tournure des événements, le Premier ministre s’est dit «persuadé qu’à travers la diffusion de fausses informations par certains médias étrangers concernant le président de la République, institution républicaine garante de la stabilité et de la sécurité nationales, c’est en fait l’Algérie qui est visée dans ses fondements républicains, son développement et sa sécurité».
Plus tôt dans la journée, le ministère français des Affaires étrangères avait affirmé à la chaîne d’information BFM TV : «Abdelaziz Bouteflika se trouve toujours en France.» Toutefois, le Quai d’Orsay ne donne aucune autre indication quant au lieu où se trouve exactement le chef de l’Etat. Est-il encore au Val-de-Grâce ou pas ?
Selon Le Parisien qui cite des sources militaires, le président Bouteflika est «toujours soigné dans l’établissement parisien et se trouve dans un état grave». Le quotidien français affirme que «Abdelaziz Bouteflika aurait vu son état s’aggraver et serait désormais, selon ces mêmes sources, en soins intensifs».

Rumeurs et spéculation

C’est la première fois que les autorités françaises s’expriment sur l’hospitalisation de Bouteflika depuis son admission à l’hôpital militaire parisien, le 27 avril dernier. Cette espèce de «mise au point» que le Quai d’Orsay s’est fait un devoir de répandre, s’invitant du coup dans le débat controversé sur la maladie du Président, intervient dans un contexte marqué par un embrouillement politique sans précédent.
L’hospitalisation de Bouteflika, qui entame sa quatrième semaine, ne cesse de susciter rumeurs et spéculations des plus affolantes, attisées par le mutisme troublant des officiels algériens. Un silence incompréhensible qui autorise des lectures divergentes, à la veille d’une élection présidentielle des plus incertaines qui pointe à l’horizon. Les déclarations vagues et approximatives de certains ministres et autres conseillers à la présidence de la République attestant que le Président «va bien et qu’il rentre bientôt» entretiennent le flou plus qu’elles ne dissipent l’épais brouillard qui rend impossible toute visibilité tant sur l’état de santé du chef de l’Etat que sur celle du pays.
Si jusque-là les autorités politiques du pays communiquent par doses homéopathiques sur l’évolution de l’état de santé du Président, imposant un black-out total, depuis hier l’affaire a pris une toute autre dimension. Les médias étrangers, hexagonaux notamment, se sont emparés du sujet suite à l’interdiction par le pouvoir du quotidien francophone Mon Journal et les graves accusations portées par le parquet d’Alger contre le directeur de la publication, Hichem Aboud. Cette intervention musclée du pouvoir, qui cherchait à étouffer toute voix dissonante et à imposer la loi du silence, a eu l’effet inverse. Une «stratégie» de communication qui a explosé en plein vol. Soumis à un battage médiatique et particulièrement à une pression de l’opinion qui cherche désespérément à savoir «où est passé le Président et de quoi est-il réellement malade ?», le pouvoir ne peut plus continuer à s’embourber dans l’ornière du silence. Il est forcé de dire la vérité aux Algériens.
L’opacité – une donnée structurelle du pouvoir en place – a encore une fois montré et démontré ses limites, mais surtout les dégâts qu’elle engendre.
De l’avis de nombreux acteurs politiques, l’hospitalisation du chef de l’Etat, qui se prolonge, a pris de court les décideurs et chamboule complètement le calendrier politique. Un accident qui semble fausser les scénarios de la succession. Des partis politiques ne cessent d’exiger des autorités du pays la vérité sur l’état de santé du Président, pendant que d’autres appellent à l’application de l’article 88 de la Constitution sur la procédure d’empêchement.

Bouteflika quitte Val-de-Grâc




Le Quotidien d'Oran, 22 mai 2013
Le président Abdelaziz Bouteflika a quitté, mardi, l'hôpital militaire du Val-de-Grâce et a été transféré à l'Institution nationale des Invalides, Paris (VIIe), dans un appartement de convalescence.
L'information rapportée, hier, par des médias français a été confirmée par le ministère français de la Défense qui a indiqué que le chef de l'Etat a été transféré mardi «dans un autre établissement afin d'y poursuivre sa convalescence». Avant cette annonce, les autorités algériennes tentaient, laborieusement, de contenir des rumeurs alarmistes et des interrogations au sujet de la santé du président et de sa capacité à assumer ses fonctions. Après Abdelmalek Sellal, lundi soir, c'était au tour du président du Conseil de la Nation Abdelkader Bensalah d'essayer de rassurer sur la santé du président qui se «porte bien». Tout comme Sellal, la veille, il a dénoncé les «prêcheurs du désespoir» en appelant à «laisser l'homme se reposer et revenir au pays pour poursuivre l'oeuvre de construction et d'édification». Abdelkader Bensalah a profité de l'ouverture d'une journée d'études sur le Conseil de la Nation pour faire cette «mise au point» contre les «brailleurs». Un discours «offensif» déjà entamé la veille par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, dans une tentative, presque impossible, de rattraper une défaillance générale de la communication qui a fait le lit de toutes les rumeurs.

ENRICO MACIAS-STORA

On a trouvé dans les médias même des propos attribués à Enrico Macias qui prétendrait avoir vu le président algérien… Mais c'est la loi du genre dans les situations d'incommunication. L'historien Benjamin Stora qui n'a, à priori, pas plus d'information que les autres a pris argument sur le culte du secret pour se lancer dans une équivoque «il est très difficile de dire s'il est toujours en vie» sur Europe 1. Il est clair que cette situation faite de rumeurs et de spéculations risque de durer tant qu'il n'y aura pas une apparition télévisée au moins du président. Les efforts, avec parfois des maladresses étonnantes dans le langage, d'Abdelmalek Sellal ont contre lui cet état d'incrédulité générale qui s'alimente d'elle-même. Le Premier ministre a affirmé que le «pronostic vital» du chef de l'Etat «n'a jamais été engagé» et que son état de santé s'améliorait de jour en jour. Il a expliqué que les médecins lui ont recommandé «d'observer un strict repos en vue d'un total rétablissement».

UNE PHRASE DE TROP

Une fois avoir dit cela et insisté sur le «strict repos», M.Sellal a ajouté la phrase de trop qui suscite des commentaires assez acerbes sur le net. «En convalescence en France, le président de la République suit journellement les activités du gouvernement, en attendant son retour pour poursuivre sa mission au service de l'Algérie et de la nation». Le reste est assez habituel comme cette mise en cause des «médias étrangers» qui viseraient, selon lui, l'Algérie «dans ses fondements républicains, son développement et sa sécurité». «La maladie du président Bouteflika ne sera bientôt plus qu'un mauvais souvenir», a-t-il affirmé.

L'ARTICLE 88 ET LES «BRAILLARDS»

En attendant que cela devienne un «souvenir», la maladie du président est source de perplexité générale chez les Algériens qui reçoivent des flux d'informations contradictoires. Si Abdelmalek Sellal a ciblé les «médias» étrangers, le discours «offensif» de Bensalah paraît davantage cibler ceux qui au niveau interne posent la question de la «capacité» du président de la République à assumer ses fonctions et sur une éventuelle mise en œuvre de l'article 88 de la Constitution. En réalité, ces interrogations n'ont rien d'hérétiques mais elles restent très théoriques. La mise en œuvre des dispositifs de l'article 88 suppose que le Conseil constitutionnel saisisse le parlement lequel doit déclarer l'état d'empêchement à une «majorité des deux tiers (2/3) de ses membres». Les choses sont claires : ce n'est pas l'opposition qui peut faire passer l'empêchement, ce ne sont que les organes et les partis du pouvoir, majoritaires au parlement. L'agacement de Bensalah contre les «braillards» est superflu. Ce n'est pas cela qui fera taire les rumeurs, ni masquer le problème posé par une information lacunaire.

Rabbi Yahya Youssef's last stand

Rabbi Yahya Youssef heads the last redoubt of Yemeni Jews - expelled from their hometown by the rebel Houthis in 2008 and locked in a compound in the capital San'a. His efforts to gain equality for his community seem sadly pathetic. Blogger Elder of Ziyon has this post: 
  
A Yemen website reports that the leader of Yemen's Jewish community, Yahya Youssef, has urged that the nation halts its incitement against Jews published in the media and in school curricula. 

Last weekhe said that the Jews of Yemen do not want a separate school system, but are happy to send their children to public schools where they learn Arabic and Islam; they learn English and Hebrew afterwards, it seems. Even so, he said that the Jewish children are harassed in school. Youssef is demanding equality.  (..)

Youssef also complained about the Houthis who drove the Jewish community out of the al-Salem area of Saada with little notice; they claimed that the Jews drank alcohol, a charge that Youssef denies - he says that Yemenite Jews don't even drink the wine that Judaism allows.

He says that a priceless library was left behind in Sadaa (Rada - ed?) and he wants to ensure its safety.


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The invisibility of the Saudi woman, conference on contemporary women held in Saudi Arabia



















I was struck the other day by the message that two unrelated photographs conveyed.

One was of President Barack Obama on stage with his wife, Michelle, and daughters Sasha and Malia, moments before he gave his victory speech after his re-election Tuesday night. The other photo was of a conference on contemporary women held in Saudi Arabia. There were no women in the photo, but hundreds of men in short thobes.

The photo of the Obama family sent a strong message that family is the core value of the leader of the largest and richest nation on earth. The other photograph told me that women are invisible and they have no voice in their future.

I am sure there were many women at the Saudi conference working behind the scenes, but if a photograph speaks a thousand words, then only one is really needed: “absent.”
As a Saudi woman I don’t want or need a man to hide me away from society. I don’t need my husband to go to government offices to do my business for me, nor do I need him to run routine errands for me like going down to the corner fish market to pick up dinner.

As Saudis we have managed over two generations to strip away women’s identity. The proud names of Saudi mothers have been removed from the outside of homes in Old Jeddah. In the days of my grandparents, the name of the mother of the house was once proudly displayed. Her identity was the family’s identity. My mother, Alia Muhammad al-Atayyah, had literally thousands of people attend her funeral in Madinah. That’s the kind of impact she had on her community. Her name is our family’s legacy.

Today, husbands and fathers fight to ensure our national identity card photos are obscured so government officials don’t see our images. Men refuse to talk about their wives or daughters to other men for the irrational fear that the women in their families will have their reputations tarnished. And even women going about their business in public places demand that men lower their gazes if their eyes linger on us a little too long.

When I watched the Obamas on stage the other night, I was a bit envious. This husband and father had no problem showing off his family and how proud he was of the women in his life. The scene reminded of rare photographs of King Abdullah and Prince Salman and with their grandchildren.

The image of Prince Salman and his grandchildren was especially touching, with one of the young girls going about straightening out the gutra of her grandfather as he sat patiently waiting for her to get it exactly right. I got a glimpse of our leaders’ personal lives and feel more secure as a Saudi and more proud of my country.

King Abdullah has consistently been photographed in public with women and considers himself an advocate for women. So it’s difficult to understand why the men at the women’s conference felt compelled to discuss women’s issues away from women.

Barack Obama’s re-election to a second term as president and his speech also reminded me why Saudis admire the U.S. so much despite its questionable Middle East foreign policy goals. He fought a furious campaign and former Gov. Mitt Romney lost. Romney, however, was a gracious loser and Obama struck a conciliatory note by promising to work with both Democrats and Republicans to ensure that the U.S. prospers.

In the Middle East, we have few gracious losers. Defeat is not easily accepted and differences become starker as the winners take control of a government. Political and religious leaders defame each other and wars continue to be fought and often won through attrition. A look at a tumultuous post-revolution Libya and the continuing civil war in Syria are examples of how winners are never satisfied and how in the face of overwhelming evidence that a dictator is hated, he still clings to his power.

While Obama still faces a hostile Congress, Romney set the right tone with his hope that the president will guide his nation on the right path.

Our disappointments in Obama’s Middle East policies and whatever shortcomings he has as president don’t erase the fact that for the U.S. the system of government works. And that despite harsh tone of the campaign it’s in the best interest of the United States to forge common ground between the two political parties.

But on a personal level, I find the pride Obama displays every time he shows off the beautiful women in his family is representative of the true values of this man. And I will preempt the literal-minded critics right here: It’s not about showing off women in western dress or showing off their legs. It’s about honoring the family. I don’t buy the argument that Saudi society is different and should be respected. I don’t buy it because I really don’t appreciate a roomful of men gathering at a conference to evaluate my role as a woman in Saudi society without my input.

I am not invisible and I am not going away.

By Sabria S. Jawhar

Arab News

http://www.muslimwomennews.com/n.php?nid=7013&fb_action_ids=10201226235043879&fb_action_types=og.recommends&fb_source=aggregation&fb_aggregation_id=288381481237582


Jewish archive exhibition to open in October


 A Chumash dating back to 1568 and a Babylonian Talmud from 1793 are amongst items to be displayed as part of an exhibition of Jewish artefacts from Iraq at the National Archives building in Washington. The exhibition will open on 11 October 2013 and run until 5 January 2014. It could be the last time these items are seen in the US before they are shipped back to Iraq. 

On May 6, 2003, just days after the Coalition forces took over Baghdad, 16 American soldiers from Mobile Exploitation Team Alpha, a group assigned to search for nuclear, biological, and chemical weapons, entered Saddam Hussein’s flooded intelligence building. In the basement, under four feet of water, they found thousands of books and documents relating to the Jewish community of Iraq – materials that had belonged to synagogues and Jewish organizations in Baghdad.

The water-logged materials quickly became moldy in Baghdad’s intense heat and humidity. Seeking guidance, the Coalition Provisional Authority placed an urgent call to the nation’s foremost conservation experts at the National Archives. Just a week later, National Archives Director of Preservation Programs Doris Hamburg and Conservation Chief Mary Lynn Ritzenthaler arrived in Baghdad via military transport to assess the damage and make recommendations for preservation of the materials. Both experts share this extraordinary story and take you “behind the scenes” in this brief video [http://tinyurl.com/IraqiJA]. This video is in the public domain and not subject to any copyright restrictions. The National Archives encourages its use and free distribution.

Given limited treatment options in Baghdad, and with the agreement of Iraqi representatives, the materials were shipped to the United States for preservation and exhibition. Since then, these materials have been vacuum freeze-dried, preserved and photographed under the direction of the National Archives. The collection includes more than 2,700 Jewish books and tens of thousands of documents in Hebrew, Arabic, Judeo-Arabic and English, dating from 1540 to the 1970s. A special website to launch this fall will make these historic materials freely available to all online as they are digitized and catalogued. This work was made possible through the assistance of the Department of State, National Endowment for the Humanities, and Center for Jewish History.

The Jews of Iraq have a rich past, extending back to Babylonia. These materials provide a tangible link to this community that flourished there, but in the second half of the twentieth century dispersed throughout the world. Today, fewer than five Jews remain.

Display highlights include:

  • A Hebrew Bible with Commentaries from 1568 – one of the oldest books in the trove;
  • A Babylonian Talmud from 1793;
  • A Torah scroll fragment from Genesis - one of the 48 Torah scroll fragments found;
  • A Zohar from 1815 – a text for the mystical and spiritual Jewish movement known as “Kabbalah”;
  • An official 1918 letter to the Chief Rabbi regarding the allotment of sheep for Rosh Hashanah (the Jewish New Year);
  • Materials from Jewish schools in Baghdad, including exam grades and a letter to the College Entrance Examination Board in Princeton regarding SAT scores;
  • A Haggadah (Passover script) from 1902, hand lettered and decorated by an Iraqi Jewish youth ; and
  • A lunar calendar in both Hebrew and Arabic from the Jewish year 5732 (1972-1973) - one of the last examples of Hebrew printed items produced in Baghdad.
Full details here 

"Zionism: Of the Jews, or For the Jews?"



    In February of last year, the president of the Shalom Hartman Institute,
    Rabbi Donniel Hartman, wrote, "In truth, we have no desire to share our
    country with them [the Haredim] and prefer that their integration be
    limited, all the while hoping for their religious assimilation." In
    February of 2013 the Jewish People Policy Planning Institute published a
    paper called "the Haredi challenge" which proposed several solutions,
    including "integration of the Haredim by coercion."


    March 7 saw the publication of Yuval Elizur and Lawrence Malkin's The War
    Within: Israel's Ultra-Orthodox Threat to Democracy and the Nation.

    The way Israeli society and its constituent Zionist supporters abroad talk
    about the Haredi problem is reminiscent of the way Americans once spoke of
    Manifest Destiny, or Europeans of the "White Man's Burden." This debate
    about how best to win the "war" against this minority, which must be
    "assimilated" and "integrated," goes to the heart of the definition of
    Zionism itself. Is Zionism for the Jews, or of the Jews? If it is for the
    Jews it is coercive and exclusive, if it is of the Jews then it is
    inclusive, whether those Jews speak Arabic, Ladino or Yiddish.


    To understand the roots of the current "war" elite society is encouraging
    people to wage against the Haredim one has to look at the roots of Zionism.
    In 1898 Max Nordau spoke at the Second Zionist Congress of the need for
    Jews to embrace physical labor and strength: "Let us once more become
    deepchested, sturdy, sharp-eyed men...For no other people will gymnastics
    fulfill a more educational purpose than for us Jews. It shall straighten us
    in body and in character...Our new, muscle Jews have not yet regained the
    heroism of our forefathers who in large numbers eagerly entered the sports
    arenas in order to take part in competition."

    This call to his fellow Jews was not coercive, but rather based on
    consensus building and the logic found in his language. However, the
    Zionist call for the "Conquest of Labor" in Ottoman Palestine quickly
    became coercive.

    Haim Arlosoroff noted in 1927: "There is almost no example of an effort by
    a people engaged in settlement (am mityashev) with a European standard of
    needs to transform a country with a low wage level that is made even lower
    by the immigration of cheap labor into a site for mass immigration and mass
    settlement without using coercive means."

    In only a quarter of a century part of the Zionist movement progressed from
    seeking consensus to forcing a "coercive" paradigm on people. Most of this
    was due to the shock of having to live in the Land of Israel. The Zionist
    leaders from Europe sought to import a "European standard" into the
    country. The models they found in the country, such as Rothschild's
    plantation settlements, were unacceptable and had to be brushed aside.

    This had catastrophic affects on the existing Jewish structures in the land.

    Much of Palestine's economy at that time was dominated by important
    Sephardic families, such as the Amzalaks, Abulafias, Navons, Bechars,
    Valeros and others. Sephardic Jewish workers, such as the Yemenites who had
    settled at Ben Shemen, were not welcome on the new "European" kibbutzim
    that were established.


    Strict "acceptance committees" were set up by the European Jewish
    immigrants to weed out the wrong "human material." This was the beginning
    of the imposition of Zionism for the Jews, and the abandonment of Zionism
    of the Jews.

    It is interesting that it is in this period that we see a vociferous
    rejection of Zionism by Orthodox and Reform Jews. The Orthodox understood
    that this new European model was not inclusive. Today the pundits speak of
    the Orthodox not "assimilating into Israel," when in fact it was the
    Zionist European immigrants who themselves never sought to integrate or
    assimilate into the economy of Ottoman or British Palestine. An Orthodox or
    Sephardic family resident in Palestine for 13 generations is today ordered
    to "integrate" by those whose time in the Land of Israel might not stretch
    back more than a decade.

    A more tragic episode followed Israel's War of Independence. Despite the
    government's desire to ingather the exiles, a deep-seated racism existed
    against Jewish immigrants who came from Muslim countries. Vienneseborn
    Labor Zionist elitist Amos Elon was sent by Haaretz to visit potential
    Jewish immigrants in 1953, but "portrayed the mellah [Jewish quarter] of
    Casablanca as a place of stench, degeneracy, disease and perversity."

    According to scholar Orit Rozen, he worried about what effect "uncontrolled
    fertility would have on the Jewish people's genetic robustness," and
    another Israeli claimed the immigrants "could spread disease from transit
    camps to kibbutzim."

    Other European-born Zionists who had only become "Israelis" several years
    prior claimed that the new immigrants were like a "foreign country."
    Ironically, these Jewish immigrants spoke Arabic, which was the language of
    the Middle East, rather than the German and Yiddish those like Elon spoke,
    and yet they were the "foreigners" with "degenerate genetic material."

    When the Yemenite Jews arrived author Anita Shapira relates how "the
    teachers did not hesitate to tell students to cut off their [traditional]
    sidelocks, throw away their hats and turn their backs on religious
    tradition."


    Where the Sephardic Chelouche family had once welcomed European moshavniks
    into their home in Jaffa, now the Sephardim were subjected to the full
    weight of a racist bureaucracy intended to destroy their culture.

    Yemenite girls who wore long dresses were ordered to undress and wear
    shorts – everything "native" had to go.

    Sassoon Somekh, a Baghdadi Jew from an intellectual family who became a
    scholar in Israel recalls arriving in Israel and being ordered by a
    Yiddish-speaking Jewish Agency official into a barbed wire encircled
    transit camp. He remembers it "created a feeling, for the first time among
    many of the Iraqis, that they were second-class citizens."

    Indeed, they were second class citizens.

    They could never be admitted into kibbutzim by the "acceptance committees"
    that Labor Zionism had set up. Their fate was to be sent to "development
    towns" to work as cheap labor in the place of the Arabs who had fled the
    country during the war.

    There were many in the General Zionist and Herut parties who objected to
    this mistreatment.

    Revisionist Zionists had incorporated Sephardic Jews into the ranks. When
    Menachem Begin – who the Labor Zionists called a "fascist" – toured the
    transit camps, he brought along an Arabic-speaking Jew to translate. Who
    were the real fascists, those like Elon who worried about "genetic
    robustness," or those like Begin who sought to meet the Jewish immigrants
    who he believed deserved an equal place in the state? While the kibbutzniks
    were sealing the Mizrahim in transit camps and development towns another
    group of zealots set out to defeat the Orthodox. Yitzhak Laor recalls, "in
    the 1960s, when the ultra-Orthodox of Mea She'arim closed off its streets
    on the Sabbath, kibbutzniks came to Jerusalem wielding sticks to fight 'the
    sons of darkness.'" Thus, even though almost 10 percent of the country's
    land had been distributed to the kibbutzim – that put up fences to keep the
    rest of Israel's citizens off their property – the kibbutzniks still felt
    they had to colonize through violence the remaining congested urban areas
    where Haredim lived.

    Not all Jewish immigrants were wanted by the elites, who believed that
    Zionism was for the Jews, and not of the Jews. Although Yitzhak Ben-Zvi,
    the second president of Israel, had written about the Ethiopian Jews, and
    even though Ethiopian Jewish leaders had sought to provide shelter for
    European Jews fleeing Nazism, the nascent state of Israel rejected
    Ethiopian Jews who wanted to make aliyah. In 1959 Ma'ariv journalist Yuval
    Elizur wrote that "it is an ostrich-like policy to ignore the skin color...
    we must consider that bringing all the 'Falashas' in a short period of time
    will create a racial problem in Israel."

    Of course, bringing as many light-skinned European Jews to a Middle Eastern
    country would not create a "racial problem." It was the Africans that had
    to be kept out; they were not right for Israel. Is it a surprise that Mr.
    Elizur is also the co-author of The War Within? There are post-Zionists who
    have sought to dismantle Zionism. Amos Elon, the same journalist who
    worried in 1953 that the Sephardim would bring "bad genetics" to pollute
    Israel, became a post-Zionist in 2004 and moved to Italy, claiming
    Sephardim had ruined "his" country. Ironically, some of the leaders of
    post-Zionism were from kibbutzim and many initially preached an exclusivist
    Zionism.

    But for those who are Zionist, there remains the existential issue of
    whether Zionism is for the Jews or of the Jews. When people start claiming
    Jews must "assimilate" or "integrate" into Israel, it is important to ask
    what that means. When people assert that "Boris is not an Israeli name," we
    need to ask who defines what an "Israeli" name is. When they claim that
    Israel has a "war within," we have to wonder: what kind of Zionism is it
    that fights a "war" with other Jews? When textbooks produced in
    Israeldescribe Ethiopian Jews as moving to
    Israel "for the money," or, as Anita Shapira claimed, that Sephardim had to
    be "compelled to get used to physical work," we need to demand an answer:
    what kind of Zionism is it that views non-European Jews in such a bigoted
    light? FOR SOME leaders and intellectuals, Zionism was never meant to be a
    movement of all the Jews. The "bad genetics" meant the Moroccans had to be
    kept out, the "darkness" meant the Orthodox could not be members, and the
    lack of knowledge of "physical work" or prevalence of "diseases" meant
    Iraqi, Yemenite and Indian Jews were not wanted.

    But one cannot "integrate" into a Zionism predicated on the superiority of
    one Jew over another.

    Even today Israel is haunted by the discrimination of the 1950s; we have
    never sufficiently confronted these statements because for many these
    exclusivist intellectuals are still heroes of the state. Jews abroad still
    buy into the rhetoric of the "war within", so that Zionism can triumph. But
    Zionism cannot triumph over the Jews; it is either a movement of the Jews,
    or it is a disgrace to its goals.



    *From The **Jerusalem** Post, **April 24, 2013***