L'Algérie a fait d'importants progrès en matière de droits de l'homme, mais ''cela n'est pas encore suffisant'', a estimé dimanche le président de la Commission nationale consultative pour la promotion et la protection des droits de l'Homme (CNCPPDH), Farouk Ksentini. Pour lui, ''l'Algérie n'est pas encore un état de droit'', et la détention préventive a donné lieu à ''une industrie de mandats de dépôt''.
Un geste salutaire pour la dépénalisation de l’acte de gestion
Sur la question épineuse de la dépénalisation de l'acte de gestion, il a tout simplement appelé à lever définitivement cette épée de Damoclès suspendue sur la tête des gestionnaires. Il est ''impératif'' de régler cette question pour redonner du souffle à l'économie nationale, a-t-il préconisé. ''Il faut absolument dépénaliser l'acte de gestion, si on veut que l'économie rebondisse'', a t-il expliqué, rappelant que des cadres d’entreprises ont été, par le passé, injustement emprisonné et condamnés à de lourdes peines de prison. Il faut absolument que les choses changent'', a-t-il encore insisté. Le dossier de la dépénalisation de l'acte de gestion est toujours sur le bureau du gouvernement, alors que les gestionnaires des grandes entreprises attendent ''un geste salutaire'' des autorités, et notamment du ministère de la justice pour lever définitivement cet obstacle.
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