Le conseil des ministres de Benjamin Netanyahu a officiellement voté ce matin, un plan historique visant à faire émigrer en Israël 120.000 juifs de France, de Belgique et d’Ukraine… dans les 4 ans à venir !
Le plan nommé“Tsarfat Te’hila” (la France d’abord) et concocté par Dov Maïmon, chercheur au Jewish People Policy Institute (JPPI) ; a donc eu les faveurs du Premier Ministre, alors même que Sofa Landver, la Ministre russophone de l’intégration, n’avait pas vraiment l’intention de faire débloquer ce budget.
Selon le porte-parole du gouvernement israélien joint par JSSNews: « le gouvernement n’a pu débloquer que 180 millions de shekels aujourd’hui, en raison de la loi qui n’autorise qu’a débloquer un tiers des budgets, en période pré-électorale. » En d’autres termes, après le 17 mars, et si tout se déroule comme prévu, 360 autres millions de shekels devraient être mis à disposition de cet alyah.
Le JPPI a récemment son rapport au Premier Ministre, détaillant les besoins uniques des immigrants français. Ce plan a d’ailleurs reçu l’aval du président de l’agence juive, Nathan Charansky ainsi que du diplomate américain Denis Ross.
Dov Maïmon invite dans son plan le ministère de l’Economie à s’impliquer: ”mise sur pied de trois grandes zones industrielles et technologiques où il sera possible d’y installer 1.500 compagnies européennes, contre 60 au préalable et l’affectation de terrains constructibles pour la fondation de quartiers adaptés aux nouveaux venus”. Le projet envisage également la création d’un Fonds d’investissement de 200 millions d’euros, pour financer la construction de nouveaux quartiers.
Selon Dov Maimon, les Juifs de France sont prêts à quitter la France pour des raisons variées, y compris la crise économique du pays, les changements démographiques (les 250.000 émigrants instruits sont en grande partie remplacés par un nombre égal d’immigrants non qualifiés d’Afrique du Nord), les politiques fiscales, la législation restreignant les pratiques juives, une crise de la gouvernance et le renforcement de l’extrême droite, et – comme souligné par les attaques de la semaine dernière – un sentiment d’insécurité et une poussée de l’antisémitisme.
500.000 juifs vivent encore en France aujourd’hui, contre 30.000 en Belgique et 50.000 en Ukraine.
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