Lu sur Echourouk
Les premiers jours de la campagne électorale ont révélé des contradictions flagrantes dans les discours des pro-quatrième mandat notamment dans les meetings du duo Amara Benyounès et Amar Ghoul qui se sont dépassés dans leur critiques contre le FIS. A travers tous leurs meetings, ils ont affirmé que le retour du FIS dissous sur la scène politique demeure impossible tout en se moquant de ce qu’ils considèrent un rapprochement entre Benhadj et Sadi à la salle Harcha appelant ça « un mariage catholique ». LE duo Benyounès-Ghoul n’a pas manqué de rappeler aux Algériens les douloureux souvenirs des années de braises oubliant qu’ils vantent autre part les mérites de la réconciliation nationale, axe-clé du programme du candidat Bouteflika.
Le vice-président du FIS dissous Ali Benhadj a affirmé pour sa part que « le retour du FIS n’est pas lié aux déclarations des souteneurs du quatrième mandat citant nommément Amara Benyounès et Amar Ghoul mais ce retour tire sa légitimité du soutien de ses bases qui se trouvent dans toutes les couches de la société» rappelant que le peuple a accordé cette légitimité à travers les urnes avant qu’elle ne soit retiré par la force.
Ali Benhadj a par ailleurs pointé du doigt les contradictions flagrantes entre les promesses faites par ceux qui soutiennent Bouteflika sur la réconciliation et le règlement de la crise et la réalité qui est tout autre. Et en ce qui concerne toutes ses promesses sur la promotion du projet de la réconciliation nationale, Ali Benhadj affirme qu’il n’y a pas lieu de faire ce genre de promesses pour un quatrième mandat alors que le Président avait toutes les prérogatives pour l’appliquer durant les trois mandats précédents. Il a ajouté que les bases du FIS n’étaient pas dupes et qu’ils n’allaient pas se faire avoir une deuxième fois en croyant à ses fausses promesses.
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