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Monday 2 June 2014

Accepter la culture des nouveaux immigrés ? 35.000 mariages de mineures au Maroc en 2013

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Selon le code de la famille de 2004, il est interdit, au Maroc d’épouser une personne de moins de 18 ans. En réalité, le droit permet au juge de déroger à la règle, sans limite d’âge.

Ainsi, plus de 35.000 mariages de mineurs ont été recensés en 2013, et devinez quoi, les mineurs sont toujours des mineures : ce sont des enfants, des filles, qui sont données en mariage à des vieux dégeulasses.

Selon le ministre de la Justice, Mustapha Ramid issu du parti islamiste Justice et développement (PJD), le nombre de mariage de mineures a ainsi atteint 35.152 l’an dernier, a-t-il déclaré lors d’un séminaire intitulé « Dix ans après l’application du Code de la famille: bilan et perspectives ».

Pour la ministre de la Famille, Bassima Hakkaoui, également PJD, les mariages de mineures représentent 10% du total des mariages.

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La Haut-commissaire de l’ONU pour les droits de l’Homme, Navi Pillay, après sa visite au Maroc cette semaine, s’est inquiétée du phénomène. « Nous avons reçu des rapports selon lesquels des exceptions sont souvent accordées par des juges (…). Cela est contraire aux dispositions de la Convention sur les droits de l’enfant », a noté l’envoyée lors d’une conférence de presse à Rabat.

Mal vu d’épouser une pubère

L’an dernier, au Parlement marocain, les députés islamistes du PJD souhaitaient instaurer un âge minimal à 16 ans, et les autres voulaient une interdiction totale.

Lahcen Aitelfakih, anthropologue, explique que le poids des traditions est l’un des facteurs jouant en faveur du mariage de mineures. Ce sont les traditions que les immigrationnistes veulent préserver aux nouveaux immigrés et leurs descendants au nom du respect des droits de l’homme.

Par exemple, dit le chercher, dans les régions reculées du Maroc où l’on pratique des rites tirés pour beaucoup du culte d’Amon « c’est mal vu d’épouser une pubère. Si cela arrive, on lui mettra sur le dos tout malheur qui frapperait la kbila (la tribu) ».

Mais soyons juste. Le Maroc est un pays de progrès. Ainsi, maintenant (enfin, depuis 2013), le violeur d’une fillette n’échappe plus aux poursuites en épousant sa victime.

L’autorisation d’un juge pour épouser une fillette s’applique également si le futur marié est binational Franco Marocain.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pourDreuz.info.

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