Pour rappeler le combat mené par les femmes et mères des disparus de la décennie noire, un rassemblement a été tenu ce mardi 8 mars place du 1er Mai à l’occasion de la journée de la femme. Près d’une cinquantaine de personnes ont répondu à partir de 13 heures à l’appel de l’association SOS disparus.
Brandissant les portraits de leurs proches disparus au cours des années 1990, des hommes mais surtout des femmes criaient à tue-tête : « Ya raïs Bouteflika, oulach khaïf men hakika (monsieur le président, pourquoi avez-vous peur de la vérité) ».
Les agents de sécurité dépêchés sur les lieux se sont contentés d’encadrer les manifestants. « Pour l’instant, ils ne leur ont rien fait. Cependant, ils empêchent les curieux de s’arrêter pour voir ou pour rejoindre les manifestants », nous indique Khelil Moumène, secrétaire général de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme.
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