Les étudiants de l’université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou poursuivent leur mouvement de protestation entamé depuis plus de deux semaines, et maintiennent la marche du 1er mars prochain au chef-lieu de la wilaya.
Ils ont suspendu les activités pédagogiques ce mercredi 23 février et ont tenu au niveau du campus universitaire de Boukhalfa un rassemblement pour poursuivre le travail de sensibilisation en faveur de la manifestation du 1er mars pour demander «un véritable changement démocratique» et une prise en charge effective des problèmes socio-pédagogiques qui prévalent dans les campus et au sein des cités universitaires de Tizi Ouzou.
Les représentants des étudiants étaient en réunion dans l’après-midi d’aujourd’hui pour débattre des modalités de l’organisation de l’action de rue de mardi prochain et l’évaluation du mouvement de contestation au lendemain des décisions annoncées lors du dernier Conseil des ministres.
Les étudiants grévistes ont poursuivi, hier, leur sit-in à Ben-Aknoun devant le siège du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MERS) pour faire aboutir leurs revendications. Hier, ils étaient encore nombreux à prendre part au sit-in. Selon des étudiants, contactés «nombreux autres étudiants rejoignent le mouvement de protestation et sont décidés à ne pas lâcher prise jusqu'à l'abrogation du décret n° 10-315, du 13 décembre 2010».
La décision de la poursuite de leur grève dépendra de celle qui sera prise par le Conseil des ministres dont la réunion était prévue hier (mardi) après-midi, précisent les grévistes. Ces derniers indiquent que leur protestation, «ne peut prendre fin que si le décret en question est abrogé».
Les étudiants du système classique considèrent que le décret contesté est pénalisant et injuste que ce soit en ce qui concerne leur carrière professionnelle ou encore pour la poursuite d'études en doctorat. Ils estiment que ce décret «favorise» les étudiants du nouveau système LMD, à leur détriment.
Par ailleurs et suite aux informations faisant cas de brutalités commises, avant-hier, sur la personne de deux étudiants devant le MERS, à Ben Aknoun, la DGSN a indiqué qu'une enquête est ouverte par la PJ de la sûreté de wilaya d'Alger et que toute la lumière sera faite à ce sujet. En cas de faits avérés, les auteurs seront sévèrement punis, selon la DGSN.
La décision de la poursuite de leur grève dépendra de celle qui sera prise par le Conseil des ministres dont la réunion était prévue hier (mardi) après-midi, précisent les grévistes. Ces derniers indiquent que leur protestation, «ne peut prendre fin que si le décret en question est abrogé».
Les étudiants du système classique considèrent que le décret contesté est pénalisant et injuste que ce soit en ce qui concerne leur carrière professionnelle ou encore pour la poursuite d'études en doctorat. Ils estiment que ce décret «favorise» les étudiants du nouveau système LMD, à leur détriment.
Par ailleurs et suite aux informations faisant cas de brutalités commises, avant-hier, sur la personne de deux étudiants devant le MERS, à Ben Aknoun, la DGSN a indiqué qu'une enquête est ouverte par la PJ de la sûreté de wilaya d'Alger et que toute la lumière sera faite à ce sujet. En cas de faits avérés, les auteurs seront sévèrement punis, selon la DGSN.
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