Par Ameziane Athali | 26/02/2011 La levée de l’état d’urgence ne s’est pas accompagnée d’un départ des barrages de l’armée, ont assuré ce samedi des sources sécuritaires interrogées par Algérie Plus. En fait, il n’y a rien de surprenant à cela. L’ordonnance du 23 février dernier stipule bien que » les unités et formations de l’Armée Nationale Populaire peuvent être mises en oeuvre pour répondre à des impératifs de lutte contre le terrorisme et la subversion ».
Le dispositif sécuritaire déployé dans certaines zones réputées par l’activisme des groupesarmés affiliés à l’ex-GSPC sera maintenu car celui-ci a été mis sur pied dans le cadre de « la lutte contre le terrorisme » et non « en application de l’état d’urgence » selon les explications fournies par nos sources.Celles-ci nous renvoient au plan Vigipirate en vigueur en France ou les militaires, en fonction du degré d’alerte, sont mêmes présents dans les aéroports et les gares.En annonçant mardi la levée de l’état d’urgence, le Conseil des ministres avait bien souligné que l’armée allait continuer de conduire la lutte anti-terroriste. Elle se fera sous le contrôle du chef de l’état-major.
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