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Thursday, 3 February 2011

Moubarak lâche ses nervis : Le Caire théâtre d'affrontements meurtriers [ EN DIRECT ]

Les affrontements entre opposants et pro-Moubarak tournent à la guerre civile. Dans une allocution télévisée mardi soir, celui-ci a annoncé qu'il ne sera pas candidat à la présidentielle de septembre mais qu'il ne quittera pas le pouvoir avant. L'opposition n'entamera pas de négociations avant le départ du président alors que Mohamed ElBaradei a exhorté Moubarak à quitter le pouvoir « d'ici à vendredi ». La Maison Blanche demande des changements dans l’immédiat. DNA vous fait vivre les évènements en direct. (Image : capture écran CNN)

Jeudi 03 février :
Ce qu’il faut retenir # Les partisans de Moubarak ont envahi la place Tahrir au Caire mercredi 02 février .Trois personnes ont été tuées et des centaines blessées dans des heurts entre pro et anti-Moubarak .  # Le régime de Moubarak refuse de céder aux multiples appels de la communauté internationale à une «transition immédiate».   # Les accès à Internet sont réactivés, après cinq jours d'interruption, la chaîne Al Jazeera reste toujours interdite et de nombreux journalistes étrangers ont fait l'objet de violences. #L’opposition prépare une nouvelle marche vendredi baptisée « vendredi du départ ».
11h 48 : La Coalition nationale pour le changement refuse de négocier avec le pouvoir avant le départ du président égyptien Hosni Moubarak, a déclaré aujourd'hui un porte-parole, après une annonce officielle sur une amorce de dialogue avec l'opposition. La coalition exige le départ immédiat du président.
11 h 26 : La coupure d'Internet pendant cinq jours par le gouvernement égyptien devrait coûter 90 millions de dollars (65 millions d'euros) à l'Egypte, et son impact pourrait être encore plus important sur le long terme, selon une première estimation publiée par l'OCDE. (Le Figaro).
11h 21 : Les manifestants anti-Moubarak affirment avoir arrêté 120 personnes appartenant au ministère de l’Intérieur au parti au pouvoir, selon Reuters. Ces personnes sont détentrices de cartes d’immatriculation. La majorité de ces personnes ont été arrêtées durant les affrontements à la place Tahrir, au Caire.
11h 03 : Selon l'AFP, les pro-Moubarak franchissent le cordon de l'armée séparant les deux camps.
10 h 53 : Un général égyptien à la retraite égyptien a affirmé à la BBC que les forces armées sont prêtes à faire feu sur des partisans pro-Moubarak s'ils attaquent les manifestants d'aujourd'hui, indique The Guardian.  Ce général a prétendu que l'armée pourrait se retourner contre Moubarak dès demain.Le général a dit à Jon Leyne de la BBC que Moubarak « quitterait ses bureaux dès demain ».
10h 45 : Les Frères Musulmans appellent au renversement d'Hosni Moubarak, selon Al-Jazeera.
10 h 30 : L’Europe met la pression sur Moubarak., Dans une déclaration commune Nicolas Sarkozy, Angela Merkel, David Cameron, José Luis Rodríguez Zapatero, Silvio Berlusconi, estiment que le «processus de transition doit commencer dès maintenant» en Egypte.
09 h 00 : Le porte-parole du gouvernement français François Baroin a déclaré aujourd'hui sur France Info que les Français n'ayant « pas d'urgence ou d'ardente obligation à rester sur le territoire égyptien » devaient revenir « dans les meilleurs délais ». « Nous sommes très choqués, les images d'hier sont spectaculaires », a affirmé François Baroin à propos des affrontements entre pro et anti-Moubarak en Egypte. Le ministre a évoqué des « ferments de guerre civile qui sont en train de se dessiner ».
08 h 50 : Cinq personnes ont été tuées et treize autres blessées par des coups de feu tirés par des partisans d'Hosni Moubarak sur les manifestants rassemblés place Tahrir, au Caire, indique un médecin cité par la chaîne Al Arabia. L'armée égyptienne procède à des arrestations après les violences provoquées par des partisans d'Hosni Moubarak sur la place Tahrir, indique la chaîne Al Arabia.
08h 00 : Le Département d'Etat américain presse les citoyens américains d'éviter l'Egypte et ceux d'entre eux qui souhaitent quitter ce pays de se rendre «immédiatement» à l'aéroport.
Mercredi 02 février
20 h 55 : La Maison-Blanche a condamné aujourd'hui les violences qui ont éclaté au Caire entre partisans et adversaires d'Hosni Moubarak et a souligné qu'il était « évident » que le peuple égyptien avait besoin d'assister immédiatement à des progrès et des changements.
« Le message que le président (Barack Obama) a clairement délivré au président Moubarak, c'est que le temps du changement est arrivé », a dit le porte-parole de la présidence américaine. « Et maintenant, ça veut dire maintenant », a insisté Robert Gibbs.
19 h 51 : Le porte-parole de la Maison Blanche, Robert Gibbs, a estimé dans une conférence de presse tenue à Washington dans la soirée que « si les violences en Egypte sont le fait du gouvernement, elles doivent absolument cesser tout de suite.
19 h 47 : Mohamed El Baradei a accordé un entretien à Jack Shenker, journaliste au quotidien britannique The Guardian. El Baradei affirme qu’il ne peut pas négocier « avec des tueurs » et qu’il n’y aura pas de retour en arrière « Notre détermination à ne pas entamer des négociations jusqu’au départ de Moubarak a été renforcé par les évènements d’aujourd’hui. D’abord ce ne sont pas des négociations – nous le peuple nous avons des demandes légitimes et nous voudrions dire au gouvernement ce qu’il faudrait faire. Notre liberté n’est pas négociable. Ensuite, comment voudriez-vous négocier avec un régime qui tue des citoyens ? «
19 h 00 : La police, les services secrets et les nervis du régime sont soupçonnés d''être derrière les violences contre les manifestants anti-Moubarak. Des manifestants ont arrêtés plusieurs personnes détenteurs de cartes de police.
18 h 55 : L'opposition appelle à manifester à nouveau vendredi prochain, baptisé " Vendredi du départ". Des cocktails Molotov commencent à être jetés depuis le musée du Caire sur la foule, selon France 24. Les pro-Moubarak seraient entrés dans le musée. Les militaires restent présents sur la place mais n'interviennent pas.
18 h 36 : Selon le ministère égyptien de la Santé, un homme est mort et 350 personnes ont été blessées aujourd'hui dans les heurts survenus sur dans le centre du Caire. L'homme décédé était un « appelé », selon les termes du communiqué du ministère, qui ne précise pas s'il œuvrait au sein de la police ou de l'armée. (Le Monde)
18 h 25 : L'imam El Kardaoui sur la chaîne Al Jazeera : "Le président Moubarak veut égorger son peuple." Il appelle tous les Egyptiens à descendre à la place à Tahrir pour soutenir les manifestants.
18 h 15 : Les forces militaire interviennent sur la place Tahrir, au Caire, avec des canons à jet d'eau. Des bombes lacrymogènes sont tirées sur les foules. Les affrontements se poursuivent.
17h 50 : Le journaliste Ivan Watson, de la chaîne CNN, indique que les anti-Moubarak sont désormais encerclés par les supporters du président au milieu de la place Tahrir et dit craindre « un bain de sang » à la nuit tombée (Europe 1).
17 h 42 : Au moins 500 personnes ont été blessées aujourd'hui lors de violents heurts place Tahrir, au Caire, entre manifestants réclamant le départ du président Hosni Moubarak et partisans du régime, ont indiqué à l’AFP des sources médicales.
« Rien qu'ici, il y a eu au moins 500 blessés », a affirmé un médecin dans une mosquée transformée en hôpital de campagne tout près de la place Tahrir, en estimant que le bilan total des blessés pourrait être plus lourd car « d'autres blessés ont été transférés vers des hôpitaux ailleurs ». Des blessés, dont beaucoup étaient atteints à la tête, faisaient leur entrée à tout instant dans la mosquée, où régnait un grand désordre.
16 h 50 : Les heurts entre partisans et adversaires du président égyptien Hosni Moubarak place Tahrir au Caire ont fait des centaines de blessés, selon l'AFP. Les Etats-Unis appellent au calme.
16h 42 : Le leader d'opposition égyptien Mohammed ElBaradei a appelé l'armée à intervenir pour protéger les manifestants anti-Moubarak, a rapporté la chaîne de télévision Al-Jezeera.
« Je demande à l'armée d'intervenir pour protéger des vies égyptiennes », a déclaré l'ancien patron de l'Agence internationale de l'énergie atomique, selon Al-Jezeera. Il a souhaité que les militaires agissent « aujourd'hui » et ne restent pas neutres.
16 h 26 : Des employés d'un hôtel du Caire font irruption dans la chambre des envoyés spéciaux de la chaîne française Itélé pour leurs interdire de filmer les affrontements sur la place Tahrir. Le journaliste, Guillaume Auda, intervient en direct : "Nous n'avons pas le droit de filmer".
16 h 24 : Les Etats-Unis dénoncent des attaques "inacceptables " contre les médias.
16 h 13 : Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a jugé « inacceptables toutes attaques contre des manifestants pacifiques » en Egypte, lors d'une visite officielle à Londres aujourd'hui. Le Premier ministre britannique, David Cameron, estime que les scènes de violences ne doivent pas se répéter et qu’il est temps de passer rapidement à une transition.
16 h 01 : L'armée est intervenue avec des tirs de semonce pour tenter de mettre fin à de violents heurts entre manifestants pro et anti Moubarak qui ont éclaté quelques heures auparavant dans le centre du Caire, a constaté aujourd'hui un journaliste de l'AFP.
Les manifestants ont salué cette intervention par une explosion de joie, certains montent sur les chars au côté des militaires, qui ne s'étaient jusque-là pas interposé entre les deux camps. « Armée et peuple main dans la main », scandaient des manifestants. Les accrochages ayant opposé des milliers de partisans du président à des manifestants du camp réclamant son départ ont fait des dizaines de blessés, selon des journalistes de l'AFP sur place.
15h 40 : Des dizaines de personnes ont déjà été blessées au cours de ces violences. L'armée a appelé mercredi les milliers de manifestants à rentrer chez eux et a tiré en l'air pour les disperser.
15h29 : L'Egypte refuse les appels à une transition immédiate du pouvoir, déclare le porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères, après les appels répétés en ce sens de la communauté internationale, notamment des Etats-Unis.
15h20 : Selon un correspondant d'Al-Jezeera, l'armée égyptienne tire en l'air pour disperser des manifestants. Sur les images que montre la chaîne, trois camions militaires, saisis sur les pro-Moubarak, ont été mis en travers d'une rue pour dresser des barricades contre leurs adversaires.
14h54 : Le ministère égyptien de l'Intérieur réfute les allégations de manifestants anti-gouvernementaux selon lesquelles des policiers en civil seraient impliqués dans des heurts
14h38 : L'opposant Mohamed ElBaradei accuse le gouvernement d'Hosni Moubarak de recourir à «la tactique de la peur» après les heurts survenus au Caire entre des pro et anti-Moubarak. «J'ai peur que cela tourne au bain de sang», a-t-il précisé, en qualifiant de «bande de voyous» les manifestants pro-Moubarak
14 h 15 : Des partisans du président égyptien Hosni Moubarak ont chargé les manifestants réclamant son départ dans le centre du Caire à cheval et à dos de chameau, avant d'être encerclés et désarçonnés, ont constaté des journalistes de l'AFP.
13 h 40 : Des heurts ont éclaté cette après-midi entre partisans du président Hosni Moubarak et manifestants qui réclament son départ, sur la place Tahrir au Caire, épicentre depuis neuf jours d'une révolte populaire contre son régime, selon un journaliste de l'AFP sur place.
Ces accrochages ont fait des blessés, sans que l'armée présente sur place n'intervienne.
12 h 36 : Un appel à une manifestation antigouvernementale massive vendredi est maintenu malgré l'ordre de l'armée intimant aux manifestants de rentrer chez eux, indique l’AFP qui tient l’information d'un dirigeant du mouvement de contestation au président Hosni Moubarak.
12 h 30 : Les forces armées égyptiennes ont demandé mercredi aux manifestants de mettre fin à leurs actions, affirmant que leur message avait été entendu et qu'il fallait désormais penser à l'avenir du pays et faciliter le retour au calme.
« Les forces armées vous lancent un appel (...) Vous êtes descendus dans la rue pour faire entendre vos exigences et vous seuls êtes en mesure de permettre le retour à la vie normale », a déclaré à la télévision un porte-parole de l'armée, ajoutant que les demandes des manifestants avaient été entendues.
10 h 00 : La contagion gagne le Yémen. Le président yéménite Ali Abdallah Saleh, confronté à des protestations populaires, a annoncé, mercredi, qu'il renonçait à briguer un nouveau mandat et appelé l'opposition à arrêter les manifestations et reprendre le dialogue.Au pouvoir depuis 1978, Ali Saleh a été élu pour la première fois en 1999 au suffrage universel direct pour un mandat de sept ans. Il a été réélu pour la deuxième fois en 2006 pour un mandat qui arrive à expiration en 2013.
09h 00 : Le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, qui a annulé sa visite au Caire estime insuffisante l'annonce d'Hosni Moubarak de rester au pouvoir jusqu'à la présidentielle de septembre. Erdogan affirme qu'un départ immédiat serait la seule option pour satisfaire les revendications de son peuple.
08h 40 : La Grande-Bretagne réitère son appel aux autorités égyptiennes à procéder à un «changement réel, visible et complet», quelques heures après le discours de Moubarak.
08 h 10 : Pressions US. Dans une intervention solennelle à la Maison Blanche, le président américain, Barack Obama, indique avoir dit à son homologue égyptien qu'une transition politique pacifique et calme devait débuter «maintenant» en Égypte.
Barack Obama s'est entretenu au téléphone pendant 30 minutes ce mardi soir avec Hosni Moubarak. Obama a également félicité l'armée égyptienne pour avoir permis des manifestations pacifiques aient lieu, et déclare aux jeunes Egyptiens: «Nous entendons votre voix».

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