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Wednesday, 9 February 2011

Algerians out in force in support of the Egyptian revolution despite a ban

Des manifestants, tous activant au sein de la Coordination pour le changement démocratique,  se sont donnés rendez-vous à quatorze heures devant le siège de l’ambassade d’Egypte à Alger, rue Abdelkader Gadouche. Mais c’est compter sans la « vigilance » des autorités qui ont procédé au bouclage de la ruelle avec une armada policière. Les manifestants, qui ne se faisaient pas d’illusion, devant tant de policiers qui « ont été très corrects avec nous », témoigne un des participants, ont préféré batte en retraite . Ils ont improvisé un rassemblement au niveau du pont d’Hydra, le temps de déployer leurs banderoles, avant d’être encore rattrapés par la police. « Pas de répit avant la chute de Moubarak », « la révolution démocratique en marche dans les pays arabes », « à qui le tour », ont scandé les manifestants. D’autres distribuaient aux automobilistes et aux passants des petites affichette appelant à la marche du 12 février. Ce rassemblement devant l’ambassade d’Egypte a été décidé dans la nuit de mardi au cours de la réunion tenue par les membres de la Coordination nationale pour le changement démocratique(CNCD).« Nous avons décidé cette action pour exprimer notre solidarité avec le peuple égyptien et féliciter le peuple tunisien, qui sont entrain de changer le cours de l’histoire de la nation arabe », dira dans une déclaration maitre Mustapha Bouchachi, président de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme(LADDH) et membre actif dans la CNCD. Au sujet de la manifestation du 12 février, maitre Bouchachi a confirmé l’interdiction notifiée lundi par la préfecture d’Alger, laquelle a proposé aux organisateurs une salle fermée sur les hauteurs d’Alger.« Il n’est pas question de reculer, nous avons bien l’intention d’organiser cette manifestation, à chacun de prendre ses responsabilités », avertit encorel’avocat.

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